Saint-Seurin, Jardin Public, Fondaudège
Dans cet endroit qui fut l’un des plus hauts lieux du christianisme bordelais, s’égrène une vie paisible et familiale.
UN QUARTIER BOURGEOIS ET VIVANT
Dans ce quartier situé entre cours et boulevards, mais relativement proche du cœur du centre-ville de Bordeaux, l’ambiance bourgeoise bordelaise est très présente. Ici les bâtiments modernes cohabitent harmonieusement avec les rues bordées d’échoppes bordelaises, ou de belles maisons en pierre. De coquets jardins prolongent souvent l’arrière des immeubles.
Résolument résidentiel, le quartier vit à l’écart du centre ville en usant largement de ses atouts. L’ambiance y est familiale et les nombreux établissements scolaires apportent une éternelle jeunesse. Dans ce quartier subsistent les plus anciens témoins de l’histoire de Bordeaux : le Palais Gallien, mais également les vestiges du plus ancien cimetière de la chrétienté bordelaise, le site archéologique de Saint-Seurin.
Les emblèmes du quartier
DU JARDIN PUBLIC AU PAVÉ DES CHARTRONS, L’ÉLÉGANCE BOURGEOISE EST PARTOUT PRÉSENTE.
Le cours du Médoc au nord, la rue Fondaudège au sud et le quai des Chartrons le long de la Garonne limitent ce quartier qui évoque la période florissante du grand négoce bordelais.
Élevé sur le domaine d’un ancien couvent des Chartreux (d’où le nom de Chartrons), ce secteur marécageux assaini par les hollandais au 17e siècle, abrita une population de commerçants anglo-saxons, scandinaves, allemands, irlandais. Tous ces négociants devaient y édifier de belles demeures tenant lieu d’entrepôts et de résidences particulières.
A quelques pas, l’Intendant Tourny fit tracer un espace d’agrément propice aux rencontres et affaires : le Jardin public. C’est en quelque sorte une « bourse du soir » disait-il en ignorant que sous ses arbres s’échangeraient des propos moins affairistes puisque les premières harangues révolutionnaires eurent lieu ici.
Le "pavé des Chartrons" compte parmi les plus aristocratiques et les plus élégants Cours (une allée ou avenue selon l’expression bordelaise) du 18e siècle : demeurer au « pavé » était encore une distinction au 20e siècle !